Le Royaume de Dieu, Guide du Mentor
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D I E U L E S A I N T - E S P R I T
le Père ni le Fils. Les conciles de l’Eglise ont décrit cela comme « trois personnes » ( hypostases ). (Une personne est un être rationnel avec un centre de conscience distinct. Les personnes connaissent des choses et elles savent qu’elles connaissent des choses). Par conséquent, il y a un seul Dieu existant éternellement en trois personnes. Vous ne pouvez pas comprendre les Ecritures ni expliquer la manière complexe dont elles parlent de Dieu si vous essayez de réduire le Fils au Père ou à l’Esprit ou vice versa. Les membres de la Trinité communiquent et se répondent entre eux dans une relation d’amour. Et enfin, il y a l’égalité. Chacun des membres est également Dieu. Chacun des membres possède les attributs de Dieu. Chacun des membres doit être considéré comme Dieu et avoir des relations avec lui. Chacun des membres doit être adoré et obéi comme Dieu. Jean Calvin ajoute une pensée supplémentaire à cette ligne de raisonnement en disant : « L’Ecriture, en parlant de lui, ne retient pas non plus le nom de Dieu. Paul infère que nous sommes le temple de Dieu, du fait que ‘‘ l’Esprit de Dieu habite en nous ’’ (1 Co. 3:16 ; 4:19 ; et 2 Co. 4:16). Or, il ne faut pas négliger que toutes les promesses que Dieu fait de nous choisir pour lui comme son temple, ne reçoivent leur accomplissement que par son Esprit qui habite en nous. Assurément, comme l’exprime admirablement Augustin (Ad Maximinum, Ep. 66), ‘‘ si l’on nous ordonnait de faire à l’Esprit un temple de bois et de pierre, dans la mesure où ce culte est dû à Dieu seul, ce serait une preuve évidente de la divinité de l’Esprit ; une preuve d’autant plus évidente que nous ne devons pas lui faire un temple, mais être nous mêmes ce temple’’. Et l’Apôtre dit à un moment donné que nous sommes le temple de Dieu, et à un autre moment, dans le même sens, que nous sommes le temple du Saint-Esprit. » ~ Instituts . I.xii.15. En référence au péché de blasphémer le Saint-Esprit, Thomas C. Oden écrit : Le blasphème dont il est question est celui qui consiste à attribuer directement à la puissance du mal la venue de Dieu dans l’histoire par le Fils et l’Esprit (Marc 3:28, 29 et parallèles). Ce péché place instantanément l’individu hors de portée du pardon,
8 Page 20 Description du point II-C
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