Les fondements de la mission chrétienne, Guide du Mentor

Dans nos églises urbaines, le thème de la mission ne reçoit pas l’attention qu’il devrait recevoir. Considéré principalement comme un travail de l’autre côté de l’océan, dans les coins les plus reculés du monde, nous n’avons pas réussi à lui donner le genre d’analyse critique qu’il mérite.

La pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la pierre angulaire

Les fondements de la mission chrétienne

THE UR BAN

MI N I S T R Y I NS T I TUT E u n mi n i s t è r e d e WOR L D IMPAC T , I NC .

Guide du mentor

Module 4 La Mission Urbaine

FRENCH

G U I D E D U M E N T O R

Les fondements de la mission chrétienne

Module 4

La Mission Urbaine

La vision et le fondement biblique de la

mission chrétienne : 1 ère Partie

La vision et le fondement biblique de la

mission chrétienne : 2 ème Partie

La mission chrétienne et la ville

La mission chrétienne et les pauvres

Ce programme est le résultat de milliers d’heures de travail de The Urban Ministry Institute (TUMI) et ne peut être reproduit sans leur autorisation expresse. TUMI soutient tous ceux qui souhaitent utiliser ces matériels pour l’avancement du Royaume de Dieu. Des licences abordables pour les reproduire sont disponibles. Veuillez confirmer auprès de votre instructeur que ce livre est sous licence. Pour plus d’informations sur TUMI et notre programme d’octroi des licences, consultez les sites www.tumi.org et www.tumi.org/license .

Capstone – Module 4 : Les fondements de la mission chrétienne – Guide du mentor ISBN: 978-1-62932-243-8 © 2005, 2011, 2013, 2015. The Urban Ministry Institute. Tous droits réservés. Première édition 2005, deuxième édition 2011, troisième édition 2013, quatrième édition 2015. © 2022 édition française traduite par Pasteur Eresh Tchakubuta et M. Jimmy Shabani Traduction faite pour honorer la mémoire de Madame Katherine Kisart, une femme noble avec un cœur pour Dieu, son peuple et son Royaume, Août 2019.

La copie, la redistribution et/ou la vente de ces documents, ou toute transmission non autorisée, sauf dans les cas expressément autorisés par la loi sur les droits d’auteur de 1976 ou par écrit par l’éditeur, sont interdites. Les demandes d’autorisation doivent être adressées par écrit à : The Urban Ministry Institute, 3701 E. 13th Street, Wichita, KS 67208. The Urban Ministry Institute est un ministère de World Impact, Inc.

Toutes les citations des Écritures, sauf indication contraire, sont prises de LA SAINTE BIBLE, VERSION LOUIS SEGOND®, LSG® Copyright © 1910 par Alliance Biblique Universelle. Utilisé avec permission. Tous droits internationaux réservés.

Contenu

Aperçu du cours

3 5 9

À propos de l’instructeur Introduction du module

Exigences du cours

17

Leçon 1 La vision et le fondement biblique de la mission chrétienne : 1 ère Partie

1

67

Leçon 2 La vision et le fondement biblique de la mission chrétienne : 2 ème Partie

2

123

Leçon 3 La mission chrétienne et la ville

3

177

Leçon 4 La mission chrétienne et les pauvres

4

229

Annexes

423

Le mentorat du programme Capstone

431

Notes du mentor pour la leçon 1

439

Notes du mentor pour la leçon 2

445

Notes du mentor pour la leçon 3

451

Notes du mentor pour la leçon 4

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L E S F O N D E M E N T S D E L A M I S S I O N C H R É T I E N N E

À propos de l’instructeur

Le révérend Dr Don L. Davis est le Directeur Éxécutif de The Urban Ministry et Vice-président Principal de World Impact. Il a étudié au Collège Wheaton et à l’école supérieure de Wheaton, et a obtenu une distinction summa cum laude pour ses diplômes de licence (1988) et de maîtrise (1989), respectivement, en Études Bibliques et en Théologie Systématique. Il a obtenu son doctorat en Religion (Théologie et Éthique) au Collège de religion d’Iowa. En tant que Directeur Éxécutif de l’Institut et Vice-président Principal de World Impact, il supervise la formation des missionnaires urbains, des implanteurs d’églises et des pasteurs urbains, et facilite les opportunités de formation pour les ouvriers chrétiens urbains en matière d’évangélisation, de croissance de l’Église et de missions pionnières. Il dirige également les vastes programmes d’enseignement à distance de l’Institut et facilite les efforts de développement du leadership pour des organisations et des dénominations comme Prison Fellowship, l’Église Évangélique Libre d’Amérique et l’Église de Dieu en Christ. Un récipiendaire de nombreux prix académiques et d’enseignement, le Dr Davis a été le professeur et membre de facultés dans diverses institutions académiques renommées, ayant fait des conférences et donné des cours de religion, de théologie, de philosophie et d’études bibliques dans des écoles telles que le Collège Wheaton, l’Université St. Ambrose, l’école supérieure de théologie de Houston, le Collège de religion de l’Université d’Iowa, l’Institut Robert E. Webber d’études sur le culte. Il est l’auteur d’un certain nombre de livres, de programmes d’études et de manuels d’études destinés à équiper les leaders urbains, notamment le Programme d’études Capstone, le principal programme d’enseignement à distance de seize modules du séminaire TUMI, Racines sacrées: Une introduction à la récupération de la grande tradition (Sacred Roots : A Primer on Retrieving the Great Tradition), qui se concentre sur la façon dont les églises urbaines peuvent être renouvelées par une redécouverte de la foi orthodoxe historique, et Noir et humain : redécouvrir King comme une ressource pour la théologie et l’éthique noires (Black and Human : Rediscovering King as a Resource for Black Theology and Ethics). M. Davis a participé à des conférences universitaires telles que la série Staley Lecture , à des conférences de renouveau telles que les rallyes de Promise Keepers , et à des consortiums théologiques tels que la série de Lived Theology Project de l’université de Virginie. Il a reçu le Prix de distinction d’Alumni Fellow au Collège des arts libéraux et des sciences de l’Université d’Iowa en 2009. Le Dr Davis est également membre de la Société de littérature biblique et de l’Académie américaine de religion.

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Introduction du module

Salutations, au nom puissant de Jésus-Christ ! Dans nos églises urbaines, le thème de la mission ne reçoit pas l’attention qu’il devrait recevoir. Considéré en grande partie comme une œuvre de l’autre côté de l’océan, dans les coins les plus reculés du monde, nous n’avons pas réussi à y accorder le genre d’analyse critique qu’il mérite. D’un certain point de vue, la totalité de la foi chrétienne pourrait être considérée comme une réponse à la mission, l’appel à aller vers les nations et à proclamer Jésus de Nazareth comme Seigneur et Roi du règne de Dieu. Le NT est une collection de documents missionnaires adressés aux églises qui ont été fondées par les apôtres, les premiers missionnaires de la foi chrétienne. Dieu lui-même est le missionnaire originel, qui est venu au monde en Jésus-Christ et l’a réconcilié avec lui-même (2 Cor. 5:18-21). En effet, le christianisme est une mission. Ce module traite donc de ce sujet clé dans le but de vous aider, vous, le leader émergent de Dieu dans la ville, à comprendre la théologie de la mission et ses ramifications d’un point de vue biblique. Dans un sens réel, nous ne pouvons pas comprendre ce que Dieu fait dans le monde à travers la mission sans avoir une vue d’ensemble de la vision du dessein et de l’action de Dieu. Ainsi, dans nos deux premières leçons, nous examinerons la mission sous quatre angles distincts : la mission en tant que drame et promesse, et la mission en tant que romance et guerre respectivement. Dans notre première leçon, La vision et le fondement biblique de la mission chrétienne (1) , nous abordons la perspective de la mission en tant que drame de tous les temps. Notre intention ici est de fournir un cadre pour comprendre le travail de la mission à partir des Écritures elles-mêmes. Nous commencerons par donner une définition générale de la mission, puis nous présenterons un résumé rapide des éléments essentiels à une compréhension biblique de la mission. Nous examinerons la mission sous l’angle de l’histoire et du drame, en montrant à partir de l’Écriture que la mission est l’œuvre souveraine de Dieu à travers l’histoire, à travers les différentes époques ou sections du temps, pour apporter la rédemption en Christ. Nous explorerons également la mission en tant qu’accomplissement de la promesse divine, en visualisant la mission comme l’accomplissement par Dieu de sa promesse en tant que Dieu d’alliance et de fidélité. Nous décrirons le rôle des alliances bibliques dans les Écritures et retracerons l’action de Dieu en réponse à sa promesse d’alliance faite à Abraham, confirmée à travers ses fils et les patriarches, identifiée à la tribu de Juda et clarifiée dans la promesse faite

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à David d’avoir un héritier perpétuel sur son trône. En la personne de Jésus de Nazareth, la promesse faite à Abraham et à David a été accomplie, et maintenant, par la proclamation missionnaire de l’Évangile, la promesse d’une vie nouvelle est offerte aux nations par la prédication de la croix. Dans la deuxième leçon, La vision et le fondement biblique de la mission chrétienne (2) , nous explorerons la mission en tant que romance des âges et comme la guerre des sphères. Ces images présentées dans les Écritures nous permettent de voir à quel point la mission est essentielle à notre cadre théologique en tant que croyants. En tant que romance de Dieu, nous voyons la détermination de Dieu à tirer du monde un peuple pour sa propre possession. Nous examinerons ce grand thème, en commençant par l’histoire d’Israël en tant qu’épouse de Dieu, et son infidélité par l’idolâtrie et la désobéissance. Nous retracerons ce thème à partir de la personne de Jésus, et nous verrons comment la nouvelle alliance a élargi le peuple de Dieu pour inclure les Gentils. En tant que guerre des âges, nous voyons la proclamation du règne du royaume de Dieu en la personne de Jésus de Nazareth. En commençant par la déclaration claire de la souveraineté de Dieu, nous voyons que Dieu a décidé de rétablir son autorité sur sa création, qui est tombée en disgrâce à cause de la rébellion du diable et de l’humanité à la Chute. Depuis lors, Dieu a pris la position de guerrier pour ramener l’univers sous sa domination. En la personne de Jésus de Nazareth, Dieu réaffirme son droit de régner sur l’univers, et la mission est la proclamation de ce Royaume venu en Christ. Dans la troisième leçon, La mission chrétienne et la ville , nous portons notre attention sur l’objet de la mission et sur l’intention de Dieu concernant la ville et les pauvres. Nous commencerons par examiner la ville antique, son organisation et ses caractéristiques, en particulier sa caractéristique symbolique en tant que signe de rébellion contre le Seigneur. Nous nous pencherons sur la signification spirituelle de la ville, en examinant l’interaction de Dieu avec un certain nombre de villes dans les Écritures, et en explorant leurs significations. Nous verrons comment Dieu a adopté le concept de la ville à ses propres fins, en annihilant son association avec la rébellion et l’idolâtrie, et en rachetant sa signifiance pour la mission, et pour la gloire future du Royaume. Dans cette leçon, nous allons donc également fournir une justification de notre engagement dans la mission en milieu urbain. La ville étant le siège de l’influence, du pouvoir et de l’activité spirituelle, ainsi qu’aimant des opprimés, des brisés et des pauvres, nous devons, en notre qualité de disciples du 21e siècle, nous efforcer de parler et de vivre de manière prophétique dans la ville. Étant l’image et le symbole de notre destinée et de notre héritage spirituels, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour évangéliser, former des disciples et implanter des églises dans nos villes, tant dans nos pays qu’à l’étranger.

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Enfin, dans la quatrième leçon, nous explorons une autre composante essentielle de la mission chrétienne. Dans La mission chrétienne et les pauvres , nous examinerons le concept des pauvres et de la mission sous l’angle du riche concept biblique de shalom , ou plénitude. En tant que communauté de l’alliance avec Yahvé, le peuple d’Israël était appelé à vivre dans une telle fidélité à l’alliance du Seigneur que la pauvreté serait remplacée par l’équité et la justice. S’appuyant sur le fait que Dieu a délivré son peuple d’Égypte lors de l’Exode, Dieu a donné à son peuple, dans son alliance, un projet de justice qui répondrait au problème de la pauvreté et de l’oppression. Armés de cette vision biblique, nous examinerons ensuite comment Jésus, en tant que Messie et Chef de l’Église, accomplit la prophétie messianique concernant celui qui apportera justice et paix aux pauvres. Jésus, en tant que Seigneur et Chef de l’Eglise, continue d’exprimer le mandat de Dieu pour le shalom au sein du peuple de Dieu et, par son peuple, dans le monde. L’Église, la communauté de la nouvelle alliance de Dieu par la foi en Jésus, est appelée à vivre dans le shalom et à démontrer à ses propres membres et au monde la justice de Dieu pour les personnes brisées. Cela est possible aujourd’hui grâce au Saint-Esprit qui donne au peuple de Dieu la force et l’énergie dont il a besoin. En tant que croyants en Jésus-Christ, chacun d’entre nous, chaque congrégation a été rachetée afin que nous puissions agir de manière rédemptrice, en proclamant et en vivant la vérité de Dieu là où Il nous a placés. En vérité, être chrétien, c’est être orienté vers la mission et formé pour la mission ; nous sommes nés d’en haut pour devenir des collaborateurs de Dieu dans sa mission de gagner le monde à son Fils (Actes 9:15). Que Dieu se serve de ce cours pour vous pousser à jouer votre rôle dans la remarquable histoire de la gloire de Dieu et de sa mission de gagner le monde à lui par son Fils et notre Sauveur, Jésus-Christ ! - Révérend Dr. Don L. Davis

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Exigences du cours

• Bible (pour les besoins de ce parcours de formation, votre Bible doit être une traduction [ex. Louis Second 1910, NIV, NASB, RSV, KJV, NKJV, etc.], et non une paraphrase [ex. The Living Bible, The Message ]). • Chaque module de Capstone à des manuels prescrits qui sont lus et discutés tout au long du cours. Nous vous encourageons à les lire, à y réfléchir et à y répondre avec vos professeurs, vos mentors et vos collègues de classe. En raison de la disponibilité incertaine des textes (par exemple, les livres en rupture de stock), nous gardons notre liste officielle de manuels exigés pour ce module de Capstone sur notre site Web. Veuillez s’il vous plait visiter www.tumi.org/books pour obtenir la liste actuelle des textes de ce module. • Un cahier et un stylo pour prendre des notes et faire les devoirs en classe. • Erickson, Millard J. Introducing Christian Doctrine. 2nd. ed. Grand Rapids: Baker Book House, 2001. • Phillips, Keith. Out of Ashes. Los Angeles: World Impact Press, 1996. • Winter, Ralph D, and Steven C. Hawthorne, eds. Perspectives on the World Christian Movement: A Reader. 3rd. ed. Pasadena: William Carey Library, 1992. • Yohannan, K. P. Revolution in World Mission. Carrollton, TX: GFA Books (a division of Gospel for Asia), 2004.

Livres et documents requis

Lectures recommandées

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Résumé des catégories et des pondérations des notes

Exigences du cours

Présence et participation en classe

30% 10% 15% 15% 10% 10% 10%

90 pts 30 pts 45 pts 45 pts 30 pts 30 pts 30 pts

Interrogations

Versets à mémoriser Projet exégétique Projet de ministère

Lectures et devoirs à domicile

Examen final

Total: 100%

300 pts

Exigences relatives aux notes

La présence à chaque séance de classe est une exigence du cours. Les absences affecteront votre moyenne générale. En cas d’absence inévitable, veuillez en informer le mentor à l’avance. Si vous manquez une séance de cours, il est de votre responsabilité de trouver les devoirs que vous avez manqués et de dialoguer avec le mentor concernant la remise des travaux en retard. Une grande partie de l’apprentissage associé à ce cours se fait par discussion. Par conséquent, votre engagement actif sera recherché et attendu à chaque séance de cours. Chaque séance commencera par un petit test sur les idées de base de la leçon précédente. La meilleure façon de se préparer à ce test est de revoir la matière du Cahier de l’étudiant et les notes prises en classe pendant la leçon précédente. La mémorisation de la Parole est une priorité centrale pour votre vie et votre ministère en tant que croyant et leader dans l’Église de Jésus-Christ. Les versets sont relativement peu nombreux, mais leur contenu est significatif. À chaque séance de cours, vous devrez réciter (oralement ou par écrit) les versets qui vous seront prescrits à votre mentor. LLes Écritures sont l’instrument puissant de Dieu pour équiper l’homme ou la femme de Dieu pour toute œuvre du ministère auquel il les appelle (2 Tim. 3:16 17). Afin de remplir les conditions requises pour ce cours, vous devez choisir un passage et faire une étude biblique inductive (c’est-à-dire une étude exégétique) sur ce passage. L’étude devra faire cinq pages (à double interligne, saisie ou écrite à la main avec soin) et aborder l’un des aspects de la personne et de l’œuvre de Jésus de Nazareth mis en évidence dans ce cours. Notre désir et notre espoir sont que vous soyez profondément convaincus de la capacité des Écritures à changer et à affecter votre vie de manière pratique, ainsi que celle des personnes auprès desquelles vous exercez votre ministère. Au fur et à mesure que vous

Présence et participation en classe

Interrogation

Versets à mémoriser

Projet exégétique

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avancez dans le cours, soyez ouvert à la possibilité de trouver un passage prolongé (environ 4 à 9 versets) sur un sujet que vous aimeriez étudier plus intensivement. Les détails de ce projet sont décrits aux pages 10-11, et seront traités lors de la séance d’introduction de ce cours. Nous nous attendons à ce que tous les étudiants mettent en pratique, dans leur vie et dans leurs responsabilités ministérielles, tout ce qu’ils ont appris. L’étudiant aura la responsabilité de développer un projet de ministère qui associe les principes appris à un ministère pratique. Les détails de ce projet sont présentés à la page 12, et seront discutés lors de la séance d’introduction au cours. Votre mentor peut vous donner des devoirs de classe et des devoirs à domicile de différents types ou ceux-ci peuvent être écrits dans votre cahier d’exercices d’étudiant. Si vous avez des questions sur ce qui est demandé ou sur la date de remise des devoirs, veuillez vous adresser à votre mentor. IL est important que l’étudiant lise les lectures prescrits dans le manuel et dans les Écritures afin d’être bien préparé pour la discussion en classe. Veuillez remettre chaque semaine dans la «Feuille d’achèvement de la lecture» qui se trouve dans votre manuel d’étudiant. IL y aura une option pour recevoir un crédit supplémentaire pour les lectures prolongées. À la fin du cours, votre mentor vous donnera un examen final (à livre fermé) à faire à la maison. On vous posera une question qui vous aidera à réfléchir sur ce que vous avez appris dans le cours et comment cela affecte votre façon de penser ou de pratiquer le ministère. Votre mentor vous donnera les dates de remise et d’autres informations lors de la distribution de l’examen final. Les notes suivantes seront données dans ce cours à la fin de la période et enregistrées dans le dossier de chaque étudiant : A – Travail supérieur D – Travail passable B – Travail excellent F – Travail non satisfaisant C – Travail satisfaisant I – Incomplet Des notes sous forme de lettres avec des signes positifs ou négatifs appropriés seront attribuées pour chaque note finale, et les points de votre note seront pris en compte dans votre moyenne générale. Les travaux remis en retard sans justification ou le fait de ne pas remettre les devoirs affectera votre note. Veuillez Classement des notes

Projet du ministère

Devoirs en classe et à domicile

Lectures

Examen final (fait à domicile)

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donc planifier à l’avance et communiquer avec votre instructeur en cas de difficultés.

Projet exégétique

Dans le cadre de votre participation à ce module d’étude de Capstone, Les fondements de la mission chrétienne , vous devrez faire une exégèse (étude inductive) de l’un des passages suivants sur la nature de la mission chrétienne et du ministère en milieu urbain :  Matthieu 28:18-20  2 Corinthiens 6:1-10  Luc 4:16-22  2 Timothée 4:1-5  Matthieu 5:13-16  Colossiens 1:24-29 Le but de ce projet exégétique est de vous donner l’occasion de faire une étude détaillée d’un passage majeur sur la nature et la pratique de la mission chrétienne. Il est fondamental de voir que Dieu est un Dieu de missions à chaque phase du ministère urbain ; les missions ne sont ni un thème saisonnier ni l’œuvre d’une poignée d’énergumènes prêts à partir outre-mer pour un temps. La mission est plutôt l’élément vital de la vision judéo-chrétienne du monde, le cœur et l’âme même de l’action de Dieu dans le monde. En un sens, toute l’histoire chrétienne pourrait être décrite comme l’intention de Dieu de faire émerger de la terre un peuple qui lui appartiendrait ; la mission est l’affaire de Dieu autant que notre travail. Le but de cette étude est que vous choisissiez l’un des textes ci-dessus et que vous l’utilisiez comme une loupe pour réfléchir de manière critique à la mission – son fondement, sa pratique et son importance pour le leadership chrétien en milieu urbain. En étudiant l’un de ces textes (ou un texte sur lequel vous vous serez mis d’accord avec votre mentor), nous espérons que vous mettrez en lumière un aspect clé du fondement de la mission chrétienne. Nous souhaitons également que l’Esprit vous donne un aperçu de la façon dont vous pouvez relier la signification de ce texte directement à votre propre marche personnelle de discipulat, ainsi qu’au rôle de leadership que Dieu vous a donné actuellement dans votre église et votre ministère. Ce travail est un projet d’étude biblique et, pour faire de l’ exégèse , vous devez vous engager à comprendre la signification du passage dans son propre contexte. Une fois que vous savez ce qu’il signifie, vous pouvez alors en tirer des principes qui s’appliquent à nous tous, et ensuite relier ces principes à la vie. Un processus simple en trois étapes peut vous guider dans votre étude personnelle du passage biblique: 1. Que disait Dieu aux gens dans la situation originelle du texte ? 2. Quel(s) principe(s) le texte enseigne-t-il qui est (sont) vrai(s) pour tout le monde, partout, y compris aujourd’hui?

But

Plan et composition

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3. Qu’est-ce que le Saint-Esprit me demande de faire avec ce principe ici, aujourd’hui , dans ma vie et mon ministère? Une fois que vous avez répondu à ces questions dans votre étude personnelle, vous êtes alors prêt à écrire vos idées pour votre travail. Voici un exemple de plan pour votre projet: 1. Indiquez ce que vous pensez être le thème ou l’idée principale du texte que vous avez choisi. 2. Résumez la signification du passage (vous pouvez le faire en deux ou trois paragraphes, ou, si vous préférez, en écrivant un commentaire bref du passage, verset par verset). 3. Décrivez un ou trois principes ou idées clés que ce texte évoque concernant les fondements de la mission chrétienne. 4. Dites comment un, quelques-uns ou tous les principes peuvent se rapporter à un ou plusieurs des points suivants: a. Votre spiritualité personnelle et votre marche avec Christ b. Votre vie et votre ministère dans votre église locale c. Les situations ou les défis dans votre communauté et dans la société en général. Pour vous aider ou vous guider, n’hésitez pas à lire les textes du cours et/ou les commentaires, et à intégrer les idées qu’ils contiennent dans votre travail. Si vous empruntez ou utilisez les idées de quelqu’un d’autre, assurez-vous d’en donner le crédit à qui de droit. Utilisez des références dans le texte, des notes de bas de page ou des notes de fin de texte. Toutes les façons de citer vos références sont acceptables, à condition que 1) vous n’utilisiez qu’une méthode tout au long de votre travail et que 2) vous indiquiez les endroits où vous utilisez les idées de quelqu’un d’autre et vous lui en donniez le crédit. (Pour plus d’informations, voir Documenter Votre Travail: Un guide pour vous aider à donner le crédit là où il est dû , en annexe). Assurez-vous que votre projet exégétique, une fois remis, réponde aux normes suivantes: • Il est rédigé ou saisi de façon lisible. • Il constitue une étude de l’un des passages mentionnés ci-dessus. • Il est remis à temps (pas en retard).

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• Il compte 5 pages. • Il suit le plan donné ci-dessus, clairement exposé pour permettre au lecteur de le suivre. • Il montre comment le passage se rapporte à la vie et au ministère d’aujourd’hui. Ne vous laissez pas intimider par ces instructions; c’est un projet d’étude biblique! Tout ce que vous devez montrer dans ce document, c’est que vous avez étudié le passage, que vous en avez résumé le sens, que vous en avez tiré quelques principes clés et que vous les avez reliés à votre propre vie et à votre ministère. Le projet exégétique vaut 45 points et représente 15 % de votre note globale. Assurez-vous donc de faire de votre projet une étude excellente et informative de la Parole. La Parole de Dieu est vivante et active, elle pénètre jusqu’au cœur de notre vie et de nos pensées les plus intimes (Hé. 4:12). L’apôtre Jacques souligne la nécessité d’être des pratiquants de la Parole de Dieu, et non pas seulement des auditeurs qui se trompent eux-mêmes. Nous sommes exhortés à appliquer la Parole et à y obéir. Négliger cette discipline, suggère-t-il, est analogue à une personne qui regarderait son visage naturel dans un miroir et oublierait aussitôt qui elle est, et qui elle est censée être. Dans tous les cas, celui qui met en pratique la Parole de Dieu sera béni dans ce qu’il ou elle fait (Jacques 1:22-25). Notre désir sincère est que vous appliquiez votre apprentissage de manière pratique, en le mettant en corrélation avec des expériences et des besoins réels dans votre vie personnelle, et votre ministère dans et à travers votre église. Par conséquent, une partie essentielle de l’achèvement de ce module consistera, pour vous, à concevoir un projet ministériel pour vous aider à partager avec les autres certaines des idées que vous avez apprises dans ce cours. Il y a plusieurs façons de remplir cette éxigence de votre étude. Vous pouvez choisir de mener une brève étude de vos idées avec un individu, ou une classe de l’école du dimanche, un groupe de jeunes ou d’adultes ou un groupe d’étude biblique, ou même à une occasion de ministère. Ce que vous devez faire, c’est discuter avec votre auditoire de certaines des idées que vous avez apprises en classe. (Bien sûr, vous pouvez choisir de partager avec eux des idées tirées de votre projet exégétique de ce module). Projet de ministère

Classement

But

Planification et résumé

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Sentez-vous libre d’être flexible dans votre projet. Soyez créatif et ouvert. Au début du cours, vous devez déterminer le contexte dans lequel vous allez partager vos idées et en informer votre instructeur. Planifiez à l’avance et évitez la précipitation de dernière minute dans le choix et la réalisation de votre projet. Après avoir exécuté votre plan, rédigez et remettez à votre mentor un résumé ou une évaluation (une page) de votre temps de partage. Voici un exemple de résumé de votre projet ministériel: 1. Votre nom 2. Le lieu où vous avez partagé et le public avec lequel vous avez partagé 3. Un bref résumé de ce que vous avez fait, de ce que vous vous êtes senti et de la façon dont ils ont réagi. 4. Ce que vous avez appris de ce moment. Le projet ministériel vaut 30 points et représente 10 % de votre note globale. Veillez donc à partager vos idées avec sérénité et à faire en sorte que votre résumé soit clair.

Classement

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La vision et le fondement biblique de la mission chrétienne : 1 ère Partie

L E Ç O N 1

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Bienvenue au nom puissant de Jésus-Christ ! Après avoir lu, étudié, discuté et assimilé le contenu de cette leçon, vous serez en mesure de : • Présenter un « prolegomena » (« premier mot ») ou une « vue d’ensemble » de la mission. • Définir la mission en tant que « la proclamation de l’offre de salut et de rédemption de Dieu en la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, dans la puissance du Saint-Esprit, à tous les groupes humains. » • Reproduire les éléments d’une compréhension biblique de la mission, y compris la nécessité d’une compréhension claire de Dieu et de ses desseins pour l’univers, de relier tous les détails de l’histoire à un ensemble unique et unifié, d’être enraciné dans les Écritures elles-mêmes, d’être ancré dans la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, et de prendre au sérieux la manière biblique de discuter de la mission par le biais d’images, de photos et d’histoires. • Décrire les quatre cadres/images théologiques de la mission dans l’Écriture, c’est-à-dire la mission en tant que le drame de tous les temps (Dieu est le personnage principal de la plus grande intrigue de tous les temps), comme l’accomplissement de la promesse divine (Dieu accomplit sa promesse d’alliance en Jésus-Christ), comme la romance des âges (Dieu est l’époux de son humanité rachetée) et comme la guerre des sphères (Dieu est le guerrier qui rétablit son autorité sur l’univers). • Donner un aperçu des principaux éléments du Drame de tous les temps en termes de phases majeures du déroulement du dessein de Dieu, notamment Avant le temps (qui met en évidence la préexistence et le dessein de Dieu, le mystère de l’iniquité et la rébellion des puissances), Au début du temps (qui comprend la création de l’univers et de l’humanité, la chute et la malédiction, le protoevangelium , la fin de l’Eden, le règne de la mort et les premiers signes de la grâce), et le déroulement du temps (qui comprend la promesse abrahamique, l’Exode, la conquête de la terre, la Cité-Temple Thrône, la Captivité et l’Exil, et le retour du reste).

Objectifs de la leçon

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• Compléter les phases du dessein de Dieu avec la Plénitude des Temps (qui comprend l’incarnation, le Royaume révélé en Jésus, la passion, la mort, la résurrection et l’ascension du Christ), les Derniers Temps (comprenant la descente du Saint-Esprit, la formation de l’Église, l’inclusion des Gentils et l’âge de la mission mondiale), l’Accomplissement des Temps (qui comprend la fin de l’évangélisation mondiale, l’apostasie de l’Église, la Grande Tribulation, la Parousie , le règne du Christ sur la terre, le Grand Trône Blanc, le Lac de Feu, et la remise du Royaume à Dieu le Père), et enfin l’ Au-delà du Temps (qui comprend les nouveaux cieux et la nouvelle terre, la descente de la Nouvelle Jérusalem, les temps de rafraîchissement, et l’avènement de l’Âge à Venir). • Résumer les implications de la mission en tant que drame de tous les temps : comment le dessein souverain de Dieu sous-tend toute l’histoire humaine, Dieu en tant que personnage central dans le déroulement des phases du drame divin, la mission en tant que récupération de ce qui a été perdu au début des temps , et la formation de disciples parmi toutes les nations comme notre rôle dans l’ accomplissement du scénario du Dieu tout-puissant. • Donner une vue d’ensemble des principaux éléments de la mission en tant qu’ accomplissement de la promesse divine en commençant par une définition de l’alliance comme un contrat entre deux parties, qu’il s’agisse d’individus, de tribus ou de nations, les deux parties ayant des obligations à remplir et des bénéfices et avantages résultant de l’accomplissement de ces conditions. • Décrire les principales caractéristiques de la conclusion d’alliances dans les Écritures, notamment le fait qu’elles étaient invoquées par un témoin, qu’elles étaient sobres (c’est-à-dire que leur rupture était considérée comme un grand mal moral), qu’elles étaient attestées par des cadeaux, des repas et l’installation de pierres de souvenir, et qu’elles étaient confirmées par un serment et un sacrifice. • Donner plusieurs exemples d’alliances dans la Bible, y compris le mariage, l’alliance avec Noé, l’alliance du Sinaï avec les enfants d’Israël, qui parlent toutes de contrat solennel entre des individus, ou entre Dieu et des individus.

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• Retracer le cadre ainsi que la mission et l’ accomplissement de la promesse divine depuis l’alliance conclue avec Abraham, avec la condition qu’il quitte son pays et sa famille pour aller dans un pays choisi par Dieu, avec la bénédiction correspondante que Dieu fasse de lui une grande nation, le bénisse et rende son nom grand, bénisse ceux qui lui béniraient et maudisse ceux qui lui maudiraient, et que toutes les familles de la terre soient bénies en lui. • Mettre en évidence comment cette alliance abrahamique a été renouvelée, confirmée à la fois avec Isaac et Jacob, et liée à Juda comme la tribu d’où sortirait le Messie divin, et montrer comment la semence royale de la bénédiction d’Abraham viendrait par l’alliance de Dieu avec David et sa maison, dont l’héritier régnerait pour toujours sur la maison d’Israël et serait une bénédiction pour les nations. • Montrer comment cette promesse s’est accomplie en la personne de Jésus de Nazareth, qui représente l’incarnation des promesses abrahamiques et davidiques. Par sa vie, sa mort, sa résurrection et son ascension, la promesse de l’alliance de Dieu est accomplie. • Expliquer comment la mission est la proclamation de la Bonne Nouvelle concernant la fidélité de l’alliance de Dieu, avec la Grande Commission comme responsabilité de proclamer la promesse accomplie pour le salut de toute l’humanité, en commençant par Jérusalem, jusqu’aux extrémités de la terre. • Montrer le lien entre le rôle de la mission à notre époque et la déclaration selon laquelle, en la personne de Jésus deNazareth, la promesse d’Abraham et de David a été accomplie, et maintenant, par la proclamation de l’Évangile dans le cadre de la mission, la promesse d’une vie nouvelle est offerte aux nations par la prédication de la croix.

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« C’est toujours l’heure du conte » L’histoire de la gloire de Dieu et l’appel à la mission

Dévotion

Romains 16:25-27 – A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus Christ, conformément à la révélation du mystère caché pendant des siècles, 26mais manifesté maintenant par les écrits des prophètes, d’après l’ordre du Dieu éternel, et porté à la connaissance de toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi, 27à Dieu, seul sage, soit la gloire aux siècles des siècles, par Jésus Christ! Amen! Rien n’est peut-être aussi intriguant ou n’attire autant l’attention que les phrases « Il était une fois » et sa proche compagne « Et ils vécurent heureux jusqu’à la fin

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des temps ». Nous les avons déjà entendues – ce sont les notes de début et de fin des contes de fées ou des histoires, des contes que la plupart d’entre nous ont entendus en grandissant. Le simple fait de les entendre peut nous arrêter dans notre élan, nous faire tourner la tête et nous pousser à nous intéresser à la façon dont l’histoire va se dérouler et à son dénouement. En réalité, nous ne sommes pas seulement des êtres rationnels, comme le suggérait Socrate,mais plutôt (et plus fondamentalement) des êtres qui racontent des histoires ; nous nous comprenons en fonction des histoires que nous chérissons, que nous racontons et auxquelles nous nous identifions. Les histoires que nous racontons au sujet de nos nations, de nos familles et de nos personnalités déterminent notre compréhension de nous-mêmes et nos allégeances. Les personnages, les motifs, les intrigues et les décors des histoires que nous racontons constituent notre propre sens de la réalité, de la moralité et des valeurs que nous embrassons et par lesquelles nous vivons. En vérité, il est difficile de trouver une personne, une famille, un clan, une culture ou une nation qui ne se comprend pas elle-même en fonction de ses histoires clés qui sous-tendent ses philosophies, déterminent sa vision de l’histoire et façonnent ses engagements sociaux, culturels et nationaux. En un sens, nous vivons en accord avec les histoires que nous racontons, auxquelles nous croyons et sur lesquelles nous basons nos vies. Cet accent social et interpersonnel ordinaire sur le rôle des histoires (que nous les considérions comme fictives ou historiques) semble être perdu à bien des égards parmi de nombreux hommes et femmes d’église aujourd’hui. Dans beaucoup de nos églises, nous mettons l’accent sur la vérité propositionnelle, sur les credos et les déclarations de foi, sur les beaux résumés serrés des histoires de l’Évangile, réduits à quelques phrases toutes faites, faciles à couvrir et encore plus faciles à mémoriser. Bien que ce type d’approche de la théologie et de la vérité chrétiennes puisse être utile dans certaines prédications et certains enseignements, en particulier pour les jeunes dans la foi, le cœur et le fondement de l’Évangile sont enracinés dans l’histoire de Jésus, qui ne se résume pas à un schéma clair. Il est préférable de la raconter avec passion, joie et émerveillement, en mettant en lumière l’histoire étonnante de l’amour parfait de Dieu, qui s’est manifesté dans l’humilité remarquable de son Fils lors de l’incarnation, dans l’amour profond qu’il a manifesté sur la croix du Calvaire et dans la victoire puissante qu’il a manifestée lors de sa résurrection et de son ascension à la droite du Père. En effet, la puissance et la grâce de Jésus-Christ ne peuvent pas être éprouvées uniquement par des credo et des déclarations ; elles doivent être racontées et rejouées dans la Parole et le sacrement. Il est dans la nature de la foi chrétienne de raconter et de redire l’histoire. Nous sommes sauvés parce que nous nous

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accrochons à la « Bonne Nouvelle », qui est devenue une « annonce de grande joie », du moins pour ceux qui croient, et parce que nous façonnons notre vie en fonction d’elle. Il n’est donc pas étonnant que nous définissions la nature de la mission chrétienne comme consistant à raconter l’histoire de Jésus à ceux qui ont besoin de l’entendre. La mission a toujours consisté à aller vers ceux qui n’ont pas encore entendu la parole du grand amour de Dieu en Jésus de Nazareth et à leur raconter cette histoire d’une manière claire et convaincante. En tenant compte de leur langue, de leur culture et de leurs normes de communication, nous cherchons à rendre l’Évangile de la grâce de Dieu clair dans le contexte de leur culture et de leur société. La mission a toujours consisté à raconter l’histoire de la gloire de Dieu en Christ, encore et encore et encore. L’objectif est de porter cette histoire jusqu’aux extrémités de la terre afin que tout peuple puisse l’entendre et que ceux qui se repentent et croient en la vérité de l’histoire puissent hériter de la vie éternelle. En termes directs et clairs, cela représente l’un des grands fondements de la mission chrétienne : raconter la vieille, vieille histoire de Jésus et de son amour. Malheureusement, dans un certain nombre de communautés chrétiennes aujourd’hui, beaucoup ont abandonné le monde de la Bible, de l’Évangile de Jésus et la méthodologie de la mission orientée vers l’histoire pour des méthodes plus scientifiques. De nombreux chrétiens ont abandonné le pouvoir de l’histoire pour des méthodes plus rationalistes. En fait, dans certaines de nos églises, nous avons perdu l’émerveillement et le caractère fascinant que procure le récit. L’histoire expose la qualité concrète, les os nus de la vérité, d’une manière qu’un texte philosophique ou un essai scientifique n’a jamais pu ou su faire. En mettant l’accent sur des sermons expositifs basés sur des méthodes exégétiques scientifiquement crédibles qui passent la barre de la critique historique, de nombreux croyants bibliques ont tout simplement abandonné leur langue maternelle pour une apologie de l’Évangile plus sèche, plus rationnelle et moins concrète. Bien que ceux-ci aient choisi la méthode du monde pour communiquer avec lui, les résultats ont été moins que convaincants. En refusant de raconter l’histoire, et de la raconter bien, nous ne sommes ni convaincants pour le monde ni fidèles à la « langue maternelle » de l’Évangile, qui consiste à exposer les faits historiques de la vérité dans l’histoire de Jésus de Nazareth. Leland Ryken, comme une poignée d’érudits évangéliques aujourd’hui, remarque l’habitude de la Bible de parler en termes d’images et d’histoires plutôt qu’en termes de langage technique. Il parle de notre propension à l’erreur, de notre tendance à considérer le message de Jésus comme un simple schéma théologique assorti de preuves :

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En raison de l’usage principalement théologique et dévotionnel que les chrétiens font de la Bible, il est presque impossible de ne pas tomber dans l’erreur de considérer la Bible comme un schéma théologique accompagné de textes de démonstration. Pourtant, la Bible est bien plus un livre d’images et de motifs que d’abstractions et de propositions. Cela est obscurci par la façon dont les prédicateurs et les théologiens gravitent si naturellement vers les épîtres. Un érudit biblique a dit à juste titre que la Bible parle largement en images.... Les histoires, les paraboles, les sermons des prophètes, les réflexions des sages, les images de l’âge à venir, les interprétations des événements passés tendent tous à s’exprimer par des images issues de l’expérience. Elles ne sont pas souvent issues d’un langage technique abstrait. ~ Leland Ryken. Dictionary of Biblical Imagery . (electronic ed.). Downers Grove, IL: InterVarsity Press, 2000. Dans l’histoire de l’Évangile, les images de l’histoire de Dieu apparaissent clairement et largement : l’Agneau de Dieu est placé sur l’arbre comme sacrifice de substitution pour les péchés du monde. Tous ceux qui croient que celui qui est mort est bien le Christ, qu’il est mort et qu’il est ressuscité le troisième jour, seront délivrés de leurs péchés, pardonnés de toute peine devant Dieu, et recevront le Saint-Esprit qui les habitera tout au long de cette vie et les ressuscitera au dernier jour. Cette histoire se répète dans la vie de millions d’hommes et de femmes, de garçons et de filles, depuis plus de 2 000 ans, qui s’accrochent à l’histoire de Jésus comme à la Bonne Nouvelle du salut et de la vie pour tous. La mission consiste à raconter cette histoire aux peuples du monde, dans leur propre langue, de manière à ce qu’ils puissent comprendre et apprécier l’amour et la grâce de Celui qui en est le principal acteur et protagoniste. Dieu est le héros de sa propre histoire, et l’histoire du salut n’est rien d’autre que « son histoire ». L’histoire de la gloire de Dieu par la foi peut en fait devenir notre propre histoire si nous l’embrassons pour nous-mêmes. La redécouverte du cœur du message chrétien en tant qu’histoire n’a que trop tardé, et les signes des nouvelles théologies de la « théologie de l’histoire » et de la « théologie narrative » doivent revenir pour que nous comprenions le fondement du discipulat et de la mission chrétienne. À la racine de notre foi se trouve l’histoire d’un prédicateur juif itinérant qui déclarait que Dieu était son Père. Ceux d’entre nous qui croient que Jésus de Nazareth était en fait le Messie et le Seigneur de tous s’accrochent à cette histoire car nos vies, notre espoir et notre ministère en dépendent. N’oublions jamais que notre « Il était une fois » a certainement un « Et ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps ». S’engager dans la mission locale et mondiale, c’est proclamer cette histoire, l’histoire de la gloire de Dieu, en vivant chaque jour, ici et maintenant, en présence du Seigneur qui l’écrit à travers nous, devant ceux qui doivent encore l’entendre et la comprendre. Dans le monde de la mission mondiale, c’est toujours l’heure du conte.

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Après avoir récité et/ou chanté le Credo de Nicée (qui se trouve en annexe), faites la prière suivante : Donne-nous la grâce, Seigneur, de répondre promptement à l’appel de notre Sauveur Jésus-Christ et de proclamer à tous les peuples la Bonne Nouvelle de son salut, afin que le monde entier et nous-mêmes percevions la gloire de ses œuvres merveilleuses ; qui vit et règne avec toi et le Saint-Esprit, un seul Dieu, pour les siècles des siècles. Amen. ~ Episcopal Church. The Book of Common Prayer and Administrations of the Sacraments and Other Rites and Ceremonies of the Church, Together with the Psalter or Psalms of David. New York: The Church Hymnal Corporation, 1979. p 215

Credo de Nicée et prière

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Pas d’interrogation pour cette leçon

Interrogation

Révision de la mémorisation des Écritures

Pas de mémorisation des Écritures dans cette leçon

Aucun devoir à remettre pour cette leçon

Devoirs à remettre

CONTACT

Le Dieu de l’histoire et le drame de Dieu

Dans un monde qui considère la foi chrétienne comme un simple choix personnel et existentiel (et non comme une vérité fondée sur des faits historiques), un grand nombre de chrétiens ont abandonné leur défense du christianisme en tant que foi historique. De larges sections de l’aile libérale des principales dénominations ont pratiquement renoncé à l’historicité essentielle des déclarations chrétiennes concernant Jésus. Par exemple, le « Jesus Seminar » (le comité de recherche érudit chargé de discerner quelles paroles de Jésus ont été prononcées par lui dans les évangiles) ne peut trouver qu’une poignée de paroles éparses dont il est prêt à dire avec certitude qu’elles sont probablement des récits historiquement exacts du Christ. De nombreux séminaires ont opté pour « l’étude scientifique de la religion » qui se concentre non pas sur ce que les chrétiens ont tenu et cru au cours des siècles, mais plutôt sur ce que la science permet maintenant en vertu de sa capacité à vérifier les croyances du christianisme. Ces attaques, et d’autres, ont rendu difficile, pour plusieurs, l’adhésion au christianisme en tant qu’argument historiquement inattaquable, et à la résurrection en tant que confession de la

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vérité. Pourquoi pensez-vous qu’il est essentiel que la mission commence toujours par une compréhension historique de la foi chrétienne avant de parler du partage de cette foi avec d’autres. Pourquoi le point de vue de Paul sur la résurrection comme fondement de toute prédication et de tout enseignement véritables sur Christ désavoue-t-il toute vision du christianisme qui refuse d’embrasser la valeur de vérité historique de notre histoire et de notre Évangile ?

Sommes-nous en train de mal interpréter les signes de la culture ?

Alors que Hollywood explose avec de grands récits épiques de mythes et de contes de fées ( Gladiator, Le Seigneur des Anneaux, Les Chroniques de Narnia , etc.), de nombreuses chaires chrétiennes restent liées au format « trois points, un poème et une prière » de l’homilétique et du sermon. Ce type de prédication et de présentation semble ignorer le pouvoir de l’histoire dans notre société générale. Plus soucieux d’offrir des « preuves » du christianisme et des défenses apologétiques avec des « évidences qui exigent un verdict », de nombreux exposants et prédicateurs chrétiens ont pratiquement abandonné la narration de l’histoire comme cœur et âme du ministère et de la mission chrétienne. Dans un effort pour atteindre les cœurs et les esprits de ceux qui sont habitués à parler de la vérité à l’ère du numérique, beaucoup ont abandonné le langage natif de la Bible en termes d’imagerie, de prophétie, de poésie et d’histoire pour un enseignement qui traite davantage de sujets de préoccupation « contemporains », de questions de moralité et de changement social que du genre d’histoires qui semblent intéresser à la fois Hollywood et la Bible. Pensez-vous que l’accent mis actuellement sur l’enseignement moraliste et les grandes lignes théologiques directes est une mauvaise interprétation de la culture ? Selon vous, la culture est elle à la recherche d’une histoire capable d’attirer son attention et sa vision ou d’une explication capable de résoudre ses problèmes ? Expliquez. Avec de moins en moins d’exemples dans la société générale où les promesses sont prises au sérieux, comment rendre l’histoire de la promesse de Dieu claire et convaincante ? Dans notre société actuelle, les promesses sont faites et rompues avec une facilité déconcertante : les promesses de mariage se terminent par d’horribles divorces qui sèment la discorde, les hommes politiques font des vœux pour protéger leurs électeurs, mais sont ensuite pris dans des affaires de corruption et d’abus, les prédicateurs pleurent des larmes de crocodile en confessant leurs remords pour (s’être fait prendre ?) leurs escapades honteuses qui font maintenant De nos jours, personne ne tient ses promesses

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